La SBM à Monaco définit son exercice 2011-2012 comme "très mauvais"

Pas de langue de bois pour Jean-Louis Masurel, administrateur délégué et Jean-Luc Biamonti, président du conseil d’administration de la Société des Bains de Mer (SBM) de Monaco qui ont présenté les comptes de l’exercice clôt le 31 mars 2012.

"C’est le plus mauvais exercice jamais réalisé." En une phrase la chose était dite. "Rien ne va plus, les jeux sont faits" pour la SBM qui, habituée à commenter des résultats positifs, ne pouvait qu’énumérer des chiffres négatifs.

Comme le résultat net financier qui présente un déficit de 32,7 millions d'euros malgré une légère hausse (+3 %) du chiffre d'affaires qui s’établit à plus de 372 millions d'euros (+ 6 % pour l’hôtellerie, stabilité pour les jeux). Les capitaux propres du groupe s'élèvent à 572 millions d'euros contre 622,5 millions d'euros.

La SBM estime qu’elle est victime du marasme économique qui touche sa clientèle essentiellement européenne. D’où sa volonté d’aller conquérir une nouvelle clientèle en Russie, en Asie ou en Amérique.

Ces mauvais résultats ne remettent pas en cause le plan d’investissement et notamment la reconstruction du Sporting d’Hiver dès 2014. Les premières semaines du nouvel exercice marquent une reprise d’activités.

Restera à trouver une solution à la filiale des jeux en ligne dont les résultats ne sont pas à la hauteur des investissements.